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Cécile Poujol

1250 Route de la Source

13330 La Barben

Tel 06 08 36 50 23

Email : associationfifrelin@gmail.com

Cécile Poujol et Maguelonne Turcat ont écrit un livre sur les chantiers navalas de La Ciotat

Il se peut que La Ciotat soit située dans la plus belle baie du monde.
Il se peut que les Ciotadens soient dépositaires d'un trésor que le monde entier leur envie.
Blottie à l'extrémité d'une plage immense qui s'achève dans les élancements des Calanques, La Ciotat n'a jamais été simplement une cité balnéaire le long de la côte méditerranéenne.
Même vue de l'espace, cette municipalité de la Métropole Aix-Marseille-Provence a un tatouage qui permet de la reconnaître sans hésiter.
Coquetterie pour les uns, ou blessure indélébile pour les autres, les chantiers navals de La Ciotat restent un lieu de fascination, de craintes, d'espoirs et de fantasmes, fermé par des grilles que seules 700 personnes et leurs sous-traitants franchissent chaque jour, sur les 35 758 âmes que compte la commune.
Soulever la barrière, ouvrir les portes du chantier, aller à la découverte de cette terre inconnue parfois terrorisante, rencontrer des hommes et des femmes qui y travaillent aujourd'hui, c'est ce qui a été demandé à une navigatrice dont le destin est irréversiblement lié à ce chantier, pour y avoir – en 2005 – construit son tout premier bateau "Routes du Large" avec lequel elle a plusieurs fois traversé l'Atlantique en course : Cécile Poujol.
Forcément partiale, cette visite à hauteur d'homme – ou de femme plus précisément – prend la lumière à la manière d'un kaléidoscope. Ce roman du quotidien, chanson de geste moderne qui se dessine au gré des rencontres et des personnages qui s'y livrent sans ambages, passe sans transition du théâtre classique au film d'action.
C'est elle qui nous entraîne et qui donne le rythme à ce voyage : choisir ses interlocuteurs, créer les conditions de la rencontre, puis leur laisser se raconter eux-mêmes, à leurs rythmes, avec leurs mots.
Au-delà des entrevues, la traversée est directement impactée par la personnalité passionnée, enjouée, solide et dotée d'un charme fou de la skipper devenue exploratrice.
« Exister, c’est la chose la plus rare au monde, la plupart des gens ne font que vivre » disait Oscar Wilde. Cécile l’a bien compris, elle qui vit, partage et fédère avec un bonheur contagieux.
Au bout du compte, le constat est limpide : si les préoccupations environnementales y ont fait une entrée durable, si la place des femmes y a évolué, si la marche en avant fulgurante de la technologie rapproche à certains moments l’activité des chantiers navals
et la recherche spatiale, il n’y a pas la moindre différence entre le monde intérieur et la vie extérieure, comme le rivage et la mer, intimement liés au gré des vagues.
Hier, aujourd’hui, demain, autour de la Source du Pré où s’est faite la vie ici, le devenir du chantier et du peuple viennent faire pôle commun avec fierté au sein d’un territoire ambassadeur, d’un territoire identitaire, d’un territoire métropolitain.
Les chantiers sont et resteront toujours le poumon de cette Municipalité qui est le premier trait d’union entre le dedans et le dehors.
Quand le chantier frissonne, La Ciotat tousse, Quand le chantier décolle, La Ciotat s’envole.